La mairie de Toulouse, à l'instar d'autres grandes villes comme Marseille, Paris ou Nice, lutte contre les boîtes à clé installées illégalement sur le mobilier urbain. Permettant aux locataires de récupérer leur trousseau sans la présence du propriétaire, ces petites boîtes à code colonisent les barrières et rambardes de la ville. Face à la multiplication de ces dispositifs, un phénomène en forte augmentation avec la multiplication des locations touristiques comme Airbnb, des agents municipaux effectuent des actions de prévention. Les boîtes à clé seront retirées si leur présence persiste ; ces dispositifs sont en effet considérés comme une occupation illicite de l’espace public.
En pratique, les agents apposent sur les boites à clé un petit autocollant où il est inscrit « matériel non autorisé sur le mobilier urbain. Merci de retirer ce boîtier. À défaut, les services de la Ville procéderont à son retrait sous quinze jours » . Passé ce délai, les boîtiers sont retirés et déposés au commissariat. Si le propriétaire ne se manifeste pas dans les trois mois, les boitiers sont alors détruits.
Cela dit, les propriétaires sont autorisés à accrocher les boitiers sur leurs parcelles privées (clôture, portail, etc.). Dans le cas d'une copropriété, la pose du boîtier doit être validée par l'assemblée générale des copropriétaires, sauf si l'autorisation est déjà inscrite dans le règlement de copropriété.
La mairie de Toulouse propose plusieurs alternatives aux boîtiers à clés :
- Les serrures connectées : ce dispositif génère des codes d'accès temporaires, via une application mobile,
- Un service de conciergerie, afin d’assurer la remise en main propre des clés,
- L'échange direct avec les locataires,
- La gestion des clés via un commerçant de confiance.
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