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L’Observer de l’immobilier toulousain faisait, le 16 février dernier, un point à la presse sur les derniers résultats observés. Laëtitia Vidal, sa présidente, observait une demande toujours présente mais douchée par les difficultés de financement occasionnant une baisse sensible des ventes.
En 2022, les mises en vente s’avèrent proches des volumes déjà très bas de l’année précédente, en léger retrait de 1 % (on dénombre 5156 ventes sur l’aire urbaine de Toulouse et 2254 sur la ville de Toulouse ).
L’Observer remarque un recul important des ventes au détails : 4600 logements vendus contre 6030 en 2021 (-24 %) principalement expliquée par les refus de financement illustrés par un taux d’annulation de 21 % sur l’année (+2 points par rapport à 2021).
La clientèle d’investisseurs reste majoritaire mais la répartition tend à s’équilibrer avec la clientèle de propriétaires occupants (52 % contre 48 %) avec une part égale de ces deux cibles de clientèle sur le 4ème trimestre 2022. L’augmentation de la clientèle de propriétaires occupants s’explique notamment par les ventes en accession « aidée » portées principalement par le PSLA et les prix maîtrisés, et un volume de logements vendus en libre en deçà des volumes connus les années précédentes (plus de 3750 logements vendus en libre en 2022 contre près de 5000 en 2021 et 4150 en 2020 par exemple). De fait, les difficultés de financement des acquéreurs en libre liées notamment à l’augmentation des taux d’intérêt, s’observent dès la fin 2022.
Sous l’effet d’une offre commerciale fortement amoindrie, associée à la forte augmentation des coûts de construction en 2022, le prix de vente continue d’augmenter. Bien qu’ils soient en constante progression depuis 2012, on relève sur l’année 2022 une hausse des prix particulièrement marquée sur l’aire urbaine : +7 % entre 2021 et 2022 contre 3 % entre 2020 et 2021. Ils atteignent ainsi en 2022 4347 €/m² en collectif libre (hors stationnement).
Focus sur la ville de Toulouse
Les mises en vente sont en baisse de 5 % par rapport à 2021 et de 3 % par rapport à 2020. L’offre commerciale se maintient (2081 logements en fin d’année 2022 contre 2043 en fin d’année 2021) mais reste basse. A l’instar de l’aire urbaine, la hausse des prix est importante sur l’année 2022 mais plus modérée que l’aire urbaine : +6 % par rapport à 2021 et + 9 % par rapport à 2020. Les prix atteignent 4572 €/m² en collectif libre (hors stationnement) sur l’année.
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